de l’Énéide est peu à sa place entre le Dies iræ et le Stabat mater ; mais cependant, avouez qu’on aimerait à avoir pour ami et pour voisin un homme qui, dans un vallon retiré de la Normandie, sait réunir ainsi la sainte prière et la poésie profane, Virgile au roi David ; un homme qui sait retrouver le mouvement et le rhythme de l’alexandrin même au milieu du plain-chant des grandes fêtes. Le croiriez-vous ? ces vers de Virgile, trouvés à l’improviste dans une église de village au milieu d’un livre d’église, donnent à cette église un intérêt de plus.
Quand donc, à Dieppe, on a vu tout ce qu’il faut voir, la mer, les églises, les vallées, les charmants petits sentiers à travers les fermes, le phare à Warengeville, la maison d’Ango, et l’ancienne conquête de Henri-le-Grand, qui est aujourd’hui la propriété de M. Larchevêque, quand on a pris assez de bains de mer pour se rendre très-malade, on s’en va sans trop de regrets et d’ennuis. On prend