dirait taillées dans la pierre, et qui seraient d’un assez grand effet autre part ; l’escalier tournant, s’il pouvait être emporté à Paris, ferait le plus superbe des escaliers dérobés ; quant à la grande salle, qui fut probablement la salle du festin, elle était remplie du plus magnifique blé doré et de la meilleure avoine qui se puisse manger ; je ne sais pas si de votre temps les deux cheminées de cette salle étaient brisées comme elles le sont aujourd’hui, mais aujourd’hui il est impossible d’en rien voir ; en un mot, il n’y a de beau au manoir de Warengeville que les riches setiers de blé et d’avoine. Je n’en ferai pas moins encadrer avec le plus grand soin le très-exact dessin de Roger de Beauvoir.
Quant à la complainte que vous aviez faite sur les anciens propriétaires de ce château, et que vous aviez écrite avec un crayon sur le mur, préparez votre âme ! Je dois vous avouer que je l’ai trouvée complétement effacée par l’ignoble charbon de quelque petit descendant