venir. Mais comment se faire une idée d’une pareille histoire écrite par un pareil historien, même quand on a lu ces belles pages des Martyrs qui se terminent par ces mots solennels : Les dieux s’en vont !
Il y avait encore sur le rivage de la mer, ou dans la mer, plusieurs de nos contemporains qui se sont fait un nom dans les lettres ou dans les arts : M. Ampère, le fils de ce savant M. Ampère qui est plus savant que n’était M. Cuvier, c’est-à-dire qui est trop savant, M. Jules Ampère, un des fervents adorateurs de M. de Châteaubriand et de son génie ; il y avait encore ce jeune homme que tout Paris a reconnu être un orateur, M. l’abbé Lacordaire. Rien qu’à le voir se jeter hardiment dans la mer, vous reconnaissez tout de suite le disciple hardi et passionné de M. de Lamennais, bien que depuis longtemps M. l’abbé Lacordaire se soit persuadé qu’il avait abandonné son maître. Qu’on y fasse bien attention : avant peu, et surtout si la loi contre la