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INTRODUCTION

Geoffroy et les articles de Dussaulx réunis en recueil ; même il m’était resté de mes habitudes dans la maison paternelle je ne sais quelle vague admiration respectueuse pour Geoffroy et pour Dussaulx, et pour le journal où ils avaient travaillé, ce qui m’eût fait rejeter bien loin aussi, et comme une chose impossible, la seule idée d’écrire trois lignes dans un journal où ils avaient écrit. Ceci est encore l’histoire, mais en grand, du chien de M. de Lamartine et du cheval de la rue du Dragon.

Or voici comment j’entrai dans la carrière des lettres. J’étais un jour à me promener devant un théâtre qui n’existe plus qu’en partie, qui a été pour moi le comble de l’art et que je ne conçois pas aujourd’hui, tant nos goûts changent avec nos années et nos mœurs. Ce théâtre… vous allez rire… c’était l’Opéra-Comique, théâtre aimé par les amateurs de comédie parce qu’on y chante fort peu, et par les amateurs de musique parce qu’on y joue fort