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HOLBEIN.

toutes les religions qu’avait semées son maître autour de lui, dans quelle religion il devait mourir.

Il mourut sans que la ville de Londres sût qu’il était mort, il mourut sans être pleuré par personne, il mourut de la mort du Titien, mais il n’eut même pas les honneurs funèbres du Titien. On n’a jamais su où reposait le cadavre pestiféré du plus grand peintre de son temps.

Au commencement du 17e siècle le comte Arundel, l’un des plus chauds admirateurs des chefs-d’œuvre de l’art, et particulièrement d’Holbein, voulut élever un monument funèbre à la mémoire de ce grand artiste, dont il rassemblait les moindres dessins à grandes peines et à grands frais ; on plongea, par ses ordres, dans le cimetière de la peste de 1554, mais on ne put rien découvrir ; on n’eut pas même un lambeau d’Holbein pour élever un tombeau à ses restes. Soyez donc l’ami du