courtisans, et les noms propres : M. de Damas et Mme de Gontaut, M. le duc de Guiche et sa femme si jolie, Mme Du Cayla et M. Sosthène de La Rochefoucauld, ce gentilhomme si bien intentionné et si poli, et si tremblant devant les journaux, dont les sarcasmes étaient répétés à l’Élysée-Bourbon le soir. Dans ce temps-là aussi on parlait beaucoup de Mlle Noblet et des romances de M. Romagnési. De quoi ne s’occupait-on pas, ô ciel !
Eh bien ! tout cela est déjà de l’histoire ancienne ! une révolution est venue donner à toutes ces choses la consécration qui n’appartient qu’aux vieux temps. La foudre tombe sur une maison moderne, et elle lui donne le sombre coloris d’un monument du moyen âge : voilà ce qui est arrivé à cette société surprise tout à coup dans son sommeil. Elle a été séparée violemment de l’avenir de la France par un abîme ; elle est devenue tout à fait inutile, même comme époque de transition. Tout ce qu’elle avait fait en plus grande hâte, aristo-