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V.

LA SOIRÉE MÉDICALE.


J’appelai à mon aide tout mon courage ; le soir était venu, le soleil se retirait du ciel brusquement et d’une façon menaçante ; j’avais froid, j’avais peur, j’avais honte ; l’approche d’un crime ne m’eût pas troublé davantage. Je me suis fait une théorie en matière criminelle qui pourrait fournir le sujet d’un gros livre. J’imagine que si tous les hommes pouvaient habiter