Page:Janin - L’Âne mort, 1842.djvu/254

Cette page n’a pas encore été corrigée

jeune homme, rappelant le vieillard : — Cette femme est enceinte, s’écria-t-il, elle est mère ; la loi, l’humanité, tout s’oppose à ce qu’elle meure ; et il parla si vivement, il donna tant de preuves, qu’un sursis fut accordé à la mourante ; elle avait donné, pour neuf mois de cette triste vie, une heure de son amour ; de tous les marchés qu’elle avait passés, elle n’en avait pas fait de plus funeste.