Page:Janin - Histoire de la littérature dramatique, t. 2, 1855.djvu/8

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


« Mais si, comme on l’a dit et comme de notre temps on ne se lasse pas de le prouver, l’histoire est toujours à faire, cela est vrai surtout de l’histoire des lettres, où les tentatives nouvelles du talent, les disputes des écoles, les prétentions du paradoxe et les démentis de l’expérience font incessamment découvrir des points de vue négligés dans l’art, des enseignements utiles pour le présent, des encouragements à la vraie nouveauté, des préservatifs contre la fausse et stérile hardiesse, et toute une étude d’imagination et de goût à faire peur l’avenir, sur les monuments du passé. »

M. Villemain.

PARIS. — IMPRIMERIE DE J. CLAYE, RUE SAINT-BENOIT, 7