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Chardon. Voici les deux derniers vers de la pièce :


TOUS LES GRECS.

Mort à tous les tyrans!

CHRYSÉIS.

Ombre de mon époux, Du séjour éternel viens diriger leurs coups.


Après la tragédie viennent plusieurs poésies fugitives d’une autre trempe. Cette fois Lacenaire écrit pour le peuple qui le regarde. Il se figure que l’univers a les yeux sur lui, et il se pose en héros. Ainsi, le jour de Noël, le voilà qui adresse une chanson à boire : A mon ami Avril.... (ad Mœcenatem).

A nous, saucisse et poularde!
A nous, liqueurs et vins vieux!
Faisons la nique à la Camarde,
Qui nous montre les gros yeux.

Et plus bas :

Nous n’aurons à notre table
Point de femme, et c’est fort bien :
II serait désagréable
D’engendrer un orphelin.

Ne sentez-vous pas sur votre tête se dresser vos cheveux ?