Page:Janet - Les névroses, 1909.djvu/328

Cette page n’a pas encore été corrigée

ce genre de caractère se manifeste dans l’enfance, ces individus sont très malheureux dans les internats et ils deviennent les victimes, les souffre-douleurs de tous leurs camarades. Ces phénomènes d’aboulie se retrouvent chez tous les névropathes; ils se mélangent avec la suggestibilité, la distractivité des hystériques; ils existent d’une manière plus isolée chez les psychasténiques. On peut dire que joint au sentiment d’ennui, à la faiblesse de l’attention et de la croyance, ils constituent les stigmates communs des névropathes comme les caractères précédents constituaient les stigmates propres de l’hystérie.