superstitions, peut faire croire que l’on communique ici-bas avec de tels esprits. Comment donc s’expliquer cette union nécessaire de l’âme et du corps ? On la comprend pour ces sortes d’actions que l’âme exerce en dehors d’elle dans le monde extérieur. Pour agir sur les choses externes, il faut des instruments ; même pour exprimer sa pensée au dehors, il faut encore des instruments. Mais la pensée est un acte tout interne, où il semble que l’on
sont-elles pas déterminées par des séries de points et des angles
centraux ? Et qu’est-ce que ces points ? Ce sont les extrémités
périphériques des rayons. Mais les rayons ont aussi un
bout central tous ont leur pied dans le centre de la sphère.
Le centre de la sphère présente donc tous les points de la surface
de la sphère. Les mêmes angles centraux qui divisent
celle-ci le divisent aussi en pareil nombre de secteurs, lesquels,
forcément, sont semblables à ceux de la sphère.
Quiconque est un peu géomètre comprendra que dans le
champ optique rétinal peut correspondre, ligne par ligne et
point par point, à un champ optique sensorial exactement semblable,
quoique celui-ci soit absolument inétendu.
» L’âme peut être ainsi l’image du corps et de l’univers entier
sans s’étendre au delà du périmètre d’un point mathéma
tique. »
Nous objectons à cette explication (en la supposant même
géométriquement exacte) que le point mathématique est une
conception tout idéale, tandis que l’âme est une substance
réelle. Peut-on conclure de l’un à l’autre ?