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DANS LA BRUYÈRE

Et tu peux maintenant, guerrière bien aimée,
Nous parler du devoir : les Français t’entendront.

Ô sainte, tu parus dans la lutte sans trêve ;
Tu disais : Dieu bénit la France et la défend !
Et, montrant le chemin au peuple triomphant,
Nous avons vu dans l’ombre étinceler le glaive
Dont l’archange Michel couvrait ton front d’enfant.

Ô la plus belle fleur d’une terre appauvrie,
Vierge que l’avenir nimbe de sa clarté,
La France salua ta grâce et ta beauté ;
Tu donnas la victoire et créas la patrie,
Et jetas dans l’écho le cri de liberté.