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Caügt…


Caügt avait deux jolis coqs dans son panier.
Il a quatre-vingts ans. Il vit près des sentiers
de Saint-Boès qui sont désolés et sauvages.
Les bécassines y font luire leur plumage.
Caügt m’a dit : salut ! et dans le champ sauvage
ma chienne essoufflée ramassait la bécassine
tuée. Caügt m’a dit : j’ai connu vos parents
qui sont morts. J’ai quatre-vingts ans.
Mon fils avait pareille une chienne de chasse.
Et le coteau était noir, roux comme les bécasses.
Caügt m’a dit : salut ! Et vers le bois terrible
je suis allé. Caügt me regardait partir.