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Il allait avec une grande modestie au Palais,
écoutant sans colère les joueurs de flûte
qui adoucissent les sentiments comme la lune
adoucit, sur la montagne brûlée, les arbres violets.

Il parlait avec une respectueuse cérémonie
aux principaux de la ville et au chef de la guerre.
Il était bon, sans familiarité vulgaire,
avec les gens du commun et mangeait leur riz.

Il se plaisait aux choses de la Musique
mais préférait les instruments de simple roseau
cueilli près des marais de vase douce et jaune
où l’oiseau sans nom qui fait yu-yu se niche.

Il se permettait, pour le bien de son estomac, les épices.
Il aimait, vers le soir, à discuter de belles sentences
et il aurait voulu qu’on suspendît aux potences
qui servent aux lanternes, des moraleries.