Page:Jammes - Le Tombeau de Jean de La Fontaine, 1921, 3e éd.djvu/127

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

LE HIBOU


Celui qui volontiers demeure solitaire,
Les poètes souvent le traitent de hibou.
Je suis pourtant l’oiseau dont le vol souple et mou
Accompagne la nuit la galante galère
Qui vogue vers Cythère.
Tu me fais un grief d’aimer trop mon enfant,
De le trouver trop beau, d’être cause que l’aigle,
Induit dans une erreur par mon signalement,