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semblable à la roche aride qui est l’amour du serpolet ; semblable, par son regard, où maintenant flottait une buée d’azur nocturne, à la pelouse bénie où l’attendait le cœur de son amie au cœur des oseilles sauvages ; semblable, par les larmes qu’il pleurait, à la fontaine séraphique auprès de laquelle s’asseyait le vieux pêcheur d’anguilles réparant ses cordeaux ; semblable à la vie ; semblable à la mort ; semblable à lui-même ; semblable à son Paradis.

1902.



fin du roman du lièvre