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répandu là quelque fée de la Belle au bois dormant, cette irrésistible berceuse, naît et s’élève et pleure en moi :

Si un beau jour—dans la forêt—tu rencontrais—dans la forêt—où fait son nid—le vieux pivert—une maison—avec de clairs—contrevents verts—dis-toi que dans—cette maison—fleurit la paix.

Si un beau jour—dans le jardin—ô fil vermeil ! —dans le jardin—où les pavots—sont fatigués