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N’auriez-vous personne en vue, parmi les orphelines que vous instruisez ici dans ce genre de travaux, quelque enfant de dix-sept à dix-huit ans ?

Et, sous l’empire de l’ange du Ciel, l’ange de la Terre, dont la tête est ailée répondit :

— Nous avons justement une petite perfection qui s’appelle Pentecôte.

Et le Père qui est aux Cieux, sourit.

Ainsi, plus souvent qu’on ne le croit en ce siècle impie, le Seigneur envoie sur terre ses anges pour dicter ou accomplir sa volonté. Tantôt, ils ont l’aspect de voyageurs comme ceux qu’Abraham reçut pendant la chaleur du jour sous les chênes de Membré et auxquels ce patriarche dit : « Reposez-vous sous cet arbre, j’apporterai un morceau de pain, vous prendrez des forces et vous continuerez votre chemin ; car c’est pour cela que vous avez passé devant votre serviteur. » Voyageur encore, cet ange de Tobie dont Pentecôte remplit si bien le rôle qu’elle avait à jamais séduit Pierre le manchot ; et voyageur, cet autre ange à cheval qui montre la route au pauvre curé d’Ars perdu dans une