L’AUBERGE DES POÈTES
Scène I
Les bruissements du printemps, comme des vols de hannetons, fourmillent dans ma tête et guident ma plume. L’ombre même est d’azur et elle aveugle ce papier. Voici qu’au delà du gave clabaudeur le vieux poète descend le coteau et vient faire le sujet de ma comédie. Aidez-moi, fourmis, boutons-d’or, cloches des bœufs, brise qui cornes doucement à mon oreille droite ! Inspirez-moi ce que le vieux poète va dire à
L’AUBERGISTE, assis sur le banc devant sa porte.
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Vous devriez mettre sur votre enseigne, à la place de ce cheval blanc, un âne à l’oreille