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Je mettrai ma main dans la tienne,
et tu me conduiras dans l’ombre
où tournent les feuilles d’automne,
jusqu’au sable de la fontaine
que la pluie si douce a troué,
où se détrempe le vieux pré.
· · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · ·
· · · · · · · · · · · · · · · la pluie fine
ma pensée douce comme la bruine.
Je mettrai sur l’agneau qui bêle
une branche de lierre amer
qui est noir parce qu’il est vert.