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ON M’ÉREINTE
À Raymond Bonheur.
On m’éreinte dans le Musée des familles,
moi qui chante les anciens magazines
et les rires charmants des jeunes filles
qui le lisaient à l’ombre des charmilles.
Une d’elles, rêveuse, et ses yeux bleus au ciel,
le coude à son genou et la main au menton,
songeait à ce cousin : Eudore des Courcels,
qui montait à cheval parfaitement (disait-on).
Plus d’une fois, dans son pupitre, au Sacré-Cœur,
près des pensées mortes de son jardin mélancolique,
elle ouvrait le Musée, en cachette, pour lire
la suite du Diable au fumoir (?) ou de Fors l’honneur (?).