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avec des voleurs qui vont entre deux gendarmes,
avec le tonnerre qui ouvre les grands chênes
en faisant un bruit de char tout rempli de pierres
qui roulerait dans un bas-fond tout noir et large

avec un petit oiseau, dans le vieux jardin,
qui crie tout seul auprès des roses de la vigne,
avec des enfants qui vont pêcher à la ligne,
avec le bougement bleu du vent dans les lins ;

avec la terre, avec la mer, avec le ciel,
avec des feux lointains qui semblent respirer
sur les collines quand la nuit vient de tomber,
et qu’un homme chante au loin dans le grand silence ;

avec des sentiers où, quand c’est le mois d’octobre,
le vent fait voler les feuilles des châtaigniers
qui grattent les petits cailloux ronds des sentiers ;
avec des soirs de pluie pleins de lumière jaune,

avec des chiens qui aboient au loin longuement
après les lièvres, et le mois de Marie sonnant,
et puis les vieux curés des tristes presbytères
qui lisent près des roses, le soir, leur bréviaire ;