LA MÈRE DU POÈTE.
LE PÈRE DU POÈTE.
LE POÈTE (vingt-six ans).
L’ÂME DU POÈTE (jeune fille en blanc qui a vingt-six ans).
LA FIANCÉE DU POÈTE (jeune fille en bleu qui a dix-huit ans).
LA VIEILLE SERVANTE.
LA CHIENNE,
Scène Première
Il est onze heures du matin. Journée torride.
Une salle à manger campagnarde dont une porte et deux fenêtres donnent sur un jardin qui a des fleurs d’Été. En face de la porte, un buffet modeste sur lequel il y a des fruits et des pots de confiture. Suspendus au mur, aux côtés du buffet, deux vieux plats peinturlurés. Près de l’un d’eux, une petite carabine est accrochée…
Sur la table à manger recouverte d’une vieille toile cirée, des capucines.
Près d’une des fenêtres ouvertes la mère du poète coud du linge blanc. À côté d’elle, la fiancée du poète brode.
L’âme du poète reçoit, au bas du perron usé qui conduit du jardin à la salle à manger, le poète qui revient de la chasse avec sa chienne.