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C’ÉTAIT À LA FIN…


C’était à la fin d’une journée bleue, tiède et claire.
Un piano chantait dans ces quartiers blancs et neufs
où les lauriers, les grilles, les sycomores trembleurs
font penser à des amours de pensionnaires.

Les vignes-vierges, comme des cordes de piments rouges,
rampaient dans le vent triste comme une flûte,
qui soufflait doucement dans le crépuscule,
à cette heure où, comme les cœurs, les feuilles bougent.

Mon âme, que ce soit le matin ou le soir,
aime les grands murs blancs qui ont des lèvres de roses.
Elle aime les portes fermées qui gardent des choses
qui s’enfoncent dans l’ombre où est la véranda.