Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
J’ÉCRIS DANS UN VIEUX KIOSQUE…
J’écris dans un vieux kiosque si touffu
qu’il en est humide et, comme un Chinois,
j’écoute l’eau du bassin et la voix
d’un oiseau — là, près de la chute (chutt!!)
d’eau. Je vais allumer ma pipe.
Ça y est. J’en égalise la cendre.
Puis le souvenir doucement descend
en inspiration poétique.
« Je suis venu trop tard dans un monde
trop vieux » et je m’embête, je m’embête
de ne pas assister à une ronde
de petites filles aux grands chapeaux étalés.