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TU ÉCRIVAIS…
Tu écrivais que tu chassais des ramiers
dans les bois de la Goyave,
et le médecin qui te soignait écrivait,
peu avant ta mort, sur ta vie grave.
Il vit, disait-il, en Caraïbe, dans ses bois.
Tu es le père de mon père.
Ta vieille correspondance est dans mon tiroir
et ta vie a été amère.
Tu partis d’Orthez comme docteur-médecin,
pour faire fortune là-bas.
On recevait de tes lettres par un marin,
par le capitaine Folat.