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Mon humble ami, mon chien fidèle, tu es mort
de cette mort que tu fuyais comme une guêpe
lorsque tu te cachais sous la table. Ta tête
s’est dirigée vers moi à l’heure brève et morne.

Ô compagnon banal de l’homme : Être béni !
toi que nourrit la faim que ton maître partage,
toi qui accompagnas dans leur pèlerinage
l’archange Raphaël et le jeune Tobie…

Ô serviteur : Que tu me sois d’un grand exemple,
ô toi qui m’as aimé ainsi qu’un saint son Dieu !
Le mystère de ton obscure intelligence
vit dans un paradis innocent et joyeux.