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Il sent confusément qu’une grande Lumière
lui est cachée par son corps dont il ne peut sortir.
Pour briser la cloison, et voir, il faut mourir.
L’œil ne laisse passer que ce jour de souffrance
que voit un prisonnier qui attend sa délivrance.
Le poète s’obstine, il appelle son Dieu.
Or, tandis qu’il l’appelle, un Sens mystérieux
semble à peine venir, mais vient, des profondeurs
qui le recouvrent peu à peu comme un plongeur.
… Ce sont les fruits de son rosaire qui éclosent
dans le Ciel. Ce sont les fruits de Foi interdits
au triste Orgueil qui méprise ces grains de buis
parce qu’il ignore le mystère de toute chose.