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Le poète, tandis que l’Eté s’élevait,
disait : Je ne sais rien de ce que Vous savez,
ô mon Dieu qui vivez dans le cœur de mon âme !
Et l’azur respirait sur lui comme une flamme.
Et alors, tout empli du large et profond souffle,
il rendait à l’azur ce souffle par sa bouche.