tirai ma lettre, la lui montrai, puis, me libérant de son étreinte, j’allai la déposer sur la grande table du hall.
« Luc la prendra », dis-je en revenant.
J’allai à la porte d’entrée, je l’ouvris : j’avais déjà le pied sur la première marche. Ma compagne demeurait en arrière ; l’orage de la nuit, les premières heures de la matinée étaient passées, mais l’après-midi était humide et sombre. J’avais atteint l’avenue, qu’elle était encore sur le seuil.
« Vous sortez sans rien mettre sur vous ?
— Qu’est-ce que cela me fait, du moment que la petite n’a rien non plus ? Je ne peux pas perdre de temps à m’habiller, m’écriai-je, et si vous voulez le faire, je vous laisse là. Vous pourrez vous occuper là-haut.
— Avec « eux » ?… »
Oh ! là-dessus, la pauvre femme courut bien vite me rejoindre.