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LE RESTE EST SILENCE…

VII


À mesure que nous dérivions vers l’été, une sourde agitation troublait notre intérieur de remous inquiétants, et, parfois, de brusques tempêtes. Il était de règle que, chaque année, on passât la saison chaude, à la montagne ou aux champs, assez loin de notre ville. Nous courions les bois, maman et moi, jusqu’au milieu de septembre. Mon père nous rejoignait pendant une quinzaine de jours pour se reposer, puis regagnait son bureau, ses paperasses et l’héroïsme de M. Godfernaux. À la rentrée, chacun se plaignait de la station choisie, et l’on décidait que, l’an prochain, on tâcherait de trouver mieux.