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ris, où l’air est fort grossier : & ainsi sur cette mesure on peut regler le reste à proportion : elle doit estre bien percée de fenestres à vitres, ou au moins à chassis de papier bien clairs. Et s’il estoit possible qu’elle fust percée des trois costés, & mesme des quatre, ce seroit le mieux, car en esté que le temps est chaud, on ne peut auoir trop d’air, pour euaporer toutes les mauuaises odeurs des enfans. Il faut pourtant s’accommoder comme l’on pourra.

Des fenestres. §. 3.


LEs fenestre doiuent estre bien closes de peur du froid, durant l’hyuer, à quoy les enfans qui ne sortent point d’vne place, & ne remuënt point, sont fort sensibles : neantmoins le Maistre donnera ordre à quelqu’vn de les ouurir aussi-tost qu’ils feront hors de l’Escole, afin de faire sortir le mauuais air, & en reprendre du nouueau, puis les refermer vn peu auant que les enfans r’entrent ; & durant le temps doux, il les fera ouurir pendant la leçon, & durant la nuit elles seront fermées barres par derrière, notamment à Paris.

De la porte. §. 4.


LA porte sera fermée à clef durant que les enfans n’y seront point, si ce n’est que ladite chambre serue de demeure, ou de passage au Maistre, qui doit auoir vne estude ou cabinet au moins, dans la dite chambre (sinon qu’il fut logé dessus) pour voir ses Escoliers ; or à ce que par sa présence il les tienne toûjours dans le respect & modestie raisonnable, il pourra auoir vne petite jalousie ou au plancher de sa chambre, s’il est dessus, ou à la porte de son estude ou cabinet, d’où il puisse remarquer leurs actions hors le temps de sale-