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DIALOGUE
SUR
L′ÉDUCATION ANGLAISE EN FRANCE




francisque bouillier.

— Je sais depuis peu de temps seulement que c’est vous, monsieur Paschal Grousset, qui signez Philippe Daryl des études sur l’éducation pleines d’entrain et de conviction. J’ignorais également que ce fût vous l’auteur de sept romans sur la Vie de collège dans tous les pays, publiés sous le nom d’André Laurie. Tous ces ouvrages sont intéressants au même degré. En les lisant, une sorte de charme vous enchante depuis la première page jusqu’à la dernière.

paschal grousset.

— J’ai reconnu publiquement ma paternité vis-à-vis des écrits que vous venez de nommer, et je vous remercie, monsieur, du jugement que vous voulez bien en porter. Si je me suis tenu sous le masque, c’est pour des motifs que tout le monde comprend. Aujourd’hui les circonstances sont changées, et je n’ai plus de raison de séparer mes ouvrages de ma personnalité. Déposant pour l’avenir ma plume à trois becs, je ne signerai plus que Paschal Grousset.

francisque bouillier.

— Comme vous signez ou contresignez les actes de la Ligue nationale de l’éducation physique, dont vous êtes le Secrétaire général.

paschal grousset.

— Oui, monsieur.

francisque bouillier.

— Quant à vous, monsieur Pierre de Coubertin, vous déclarez dans votre premier livre, l’Éducation en Angleterre, que vous êtes jeune et à votre début. Je connais des personnes qui n’y ont pas voulu croire. Elles voyaient dans cet ouvrage un écrivain d’un talent consommé, et