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FRIMOUSQUINO, entrant sur la sortie, chante avec Ripardos.

Rouvrons l’oreille ! fermons les yeux !

(Sortie sur la reprise du choeur.)


Scène III

RIPARDOS, FRIMOUSQUINO.
RIPARDOS.

C’est toi !

FRIMOUSQUINO.

Je te cherchais !

RIPARDOS.

Eh bien ! le voilà venu, le grand jour, le jour du procès !

FRIMOUSQUINO.

Tout Madrid est en émoi.

RIPARDOS.

On ne parle plus d’autre chose, les uns tiennent pour Guardona…

FRIMOUSQUINO.

Les autres pour Alvarès ! les femmes surtout, et quand on a les femmes avec soi !…

RIPARDOS.

Oh ! toi, tu ne doutes de rien…

FRIMOUSQUINO.

Et toi, tu trembles de tout !

RIPARDOS.

C’est vrai ! le bruit du canon n’a jamais fait battre mon cœur comme il bat aujourd’hui ! songe donc aux dangers qui menacent encore notre petite protégée, notre enfant ! l’issue d’un procès douteux !…

FRIMOUSQUINO.

Douteux ! l’on verra !