Page:Jacques Offenbach - Maitre Péronilla.pdf/7

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
––––––Dis-moi ta peine, et daigne prendre
––––––Ce que l’amitié vient t’offrir
––––––Mon poignard qui peut te défendre
––––––Et mon cœur qui sait te chérir !
II.
––––––Vrai Dieu ! Ma petite cousine,
––––––Que se passe-t-il au logis ?
––––––J’ai vu, par l’ennui qui te mine,
––––––Tes beaux yeux de larmes rougis !
––––––Dis ta peine, et qu’on te conseille,
––––––Car, en ménage, on te dira
––––––Que, si l’on pleure dès la veille,
––––––Le diable sait quand on rira !
––––––Dis-moi ta peine, etc.
LÉONA, au balcon à droite.

Veux-tu te taira, mauvais polisson, et voulez-vous aller faire votre charivari plus loin, vous ! La mariée n’a pas fini sa toilette !

FRIMOUSQUINO.

Ah ! si la mariée n’a pas fini sa toilette… allez faire votre charivari plus loin… comme dit ma tante ! (Reprise du chant et sortie par la grille.)

––––––Roulez, sonnez, et faites rage, etc.

Scène II

FRIMOUSQUINO, RIPARDOS, entrant de gauche.
RIPARDOS.

Ah mon petit Frimousquino !

FRIMOUSQUINO.

Ah ! mon cher Ripardos !

RIPARDOS.

Sous les fenêtres de notre petite cousine, et lui donnant une sérénade. Je t’y prends !