Page:Jacques Offenbach - Maitre Péronilla.pdf/29

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
RIPARDOS.

Jamais ! jamais je n’aurai ce courage ! pauvre Manoëla !

(Il s’assied sur le banc sous le berceau.)

PÉRONILLA.

Et maintenant, cher notaire, vous accepterez une petite collation…

FRIMOUSQUINO.

C’est cela, mon oncle, allons collationner !

LE NOTAIRE.

tOui, à Sarragosse !… je pars demain pour Sarragosse… où j’ai un testament ; je ne reviendrai pas avant quinze jours.

LÉONA.

C’est un grand voyage !

LE NOTAIRE.

Je ne sais pas ! Elle est veuve, sans enfants !

PÉRONILLA.

Eh ! bien, si elle est veuve on servira dans le jardin !

LE NOTAIRE.

J’entends très-bien. Entrons dans la maison !

(Tout le monde entre dans la maison.)

REPRISE DU CHŒUR.
–––––––––Amis et parents, etc.

Scène VI

RIPARDOS, caché, DON HENRIQUE, DON FABRICE et GUARDONA, qui va pour rentrer dans la maison.
DON HENRIQUE.

Au revoir, mon cher Guardona !