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RIPARDOS.

Je bas en retraite ! j’ai horreur des cris de femme c’est ce qui me dédommage de n’être point marié !

(Il sort à gauche.)


Scène III

FRIMOUSQUINO, LÉONA, PÉRONILLA, sortant de la maison.
PÉRONILLA.

Laissez-moi donc tranquille !

LÉONA.

As-tu fini ?

PÉRONILLA.

Non ! je n’ai pas fini ! Non ! je n’ai pas fini ! Et s’il me plaît de dire que j’ai fait ma fortune dans l’épicerie ?

LÉONA.

Encore ?

PÉRONILLA.

S’il me plaît d’afficher mon ancienne profession !

LÉONA.

Pourtant, tu as été reçu avocat !

PÉRONILLA.

Oui ! j’ai plaidé deux fois, et avec un succès !…

FRIMOUSQUINO.

Bonjour, mon oncle !

PÉRONILLA.

Bonjour, mon neveu ! Pour un pauvre Gitano, qui avait donné un petit coup de navaja à sa bonne amie ! je l’ai fait condamner aux galères.