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FRIMOUSQUINO.
––––––––Pourquoi suis-je si jeune ?
––––––––Que ne suis-je plus vieux
RIPARDOS.
––Que n’ai-je été, non pas un soldat pauvre et rude,
––––––Mais colonel d’un régiment !
FRIMOUSQUINO.
––––––Que ne suis-je de mon étude
––––––––Le patron seulement !
RIPARDOS.
––––––Mais c’est là ce qui me défrise.
FRIMOUSQUINO.
––––––Moi, je me lamente en mon for.
RIPARDOS.
––––––Et moi, je n’en ai pas encor !
FRIMOUSQUINO.
––––––J’ai déjà la moustache grise.
REPRISE DE L’ENSEMBLE.
––––––––Pourquoi suis-je si jeune ?
––––––––Pourquoi suis-je si vieux ?

(On entend du bruit dans la maison. Péroilla et Léona qui se disputent. Parlé.)

FRIMOUSQUINO.

Attention ! voici l’oncle !

RIPARDOS.

Et madame Léona, mademoiselle sa sœur !

FRIMOUSQUINO.

Ils se disputent comme par hasard. (A Ripardos qui va pour sortir.) Où vas-tu ?