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GUARDONA.

Il y a trente-neuf ans

BRID’OISON.

Tren… ente… neuf !….

GUARDONA.

Il doit y avoir un pâté !

BRID’OISON.

Il n’y a pas de pâ… âté !…

FRIMOUSQUINO, à Péronilla.

Le patron a l’oreille dure, et je lui ai soufflé un chiffre pour un autre !

PÉRONILLA.

Ah ! chenapan ! c’est un tour de ta façon !

FRIMOUSQUINO.

C’était facile ; le même nom !

PÉRONILLA.

Et neuf partout, 39… 19 !

LÉONA.

Quoi ! je serais la femme de Guardona ?

GUARDONA.

Quoi ! je serais le mari de Léona ?

FRIMOUSQUINO, poussant Guardona.

Allez donc embrasser votre femme !

GUARDONA.

Elle est mieux que je ne croyais !

LÉONA, minaudant.

Je n’ai que vingt-neuf ans, señor Guardona !

GUARDONA.

Eh ! bien, on ne vous les donnerait pas !

PÉRONILLA.

Mes pauvres enfants ! je vous bénis, comme chocola-