Page:Jacques Offenbach - Maitre Péronilla.pdf/105

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
LÉONA.

La ! voyez cette justice ! comme on voit que, depuis Orphée, la musique est l’art d’apprivoiser les bêtes !

LES JUGES.

Les bêtes ?…

GUARDONA.

Mais moi aussi, je sais chanter. (Il chante.)

––––––––« Elle m’aime, c’est ma femme. »

(Alvarès le repousse ; il tombe sur le banc, qui se casse.)

BRID’OISON.

Allez vous asseoir !

GUARDONA.

Merci, non, je sors d’en prendre !

PREMIER JUGE.

Maître Péronilla !

LÉONA.

Il n’est pas là, monsieur le président, mais je peux répondre pour lui !

DEUXIÈME JUGE.

C’est inutile !

MANOELA.

Au fait, où est-il, papa ?

PREMIER JUGE.

Les frères Velasquez !

LES VELASQUEZ.

Où faut-il signer ?

BRID’OISON.

Allez vous asseoir !

LES VELASQUEZ.

C’est tout ce qu’on nous demande ?