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Un fusil, dans une journée,
Partait dix fois — quand il partait. —

Que c’étaient choses encor belles
Les grandes charges d’escadrons,
Et les chevaux prenant des ailes
Au souffle entraînant des clairons !

Aux accents de la Marseillaise,
Des remparts, des forts emportés,
Et la baïonnette française
Trouant les rangs épouvantés !

Vive l’ardente et chaude ivresse
Du soldat qui va de l’avant
À l’assaut d’une forteresse,
Le front levé, l’épée au vent !

Vive la bravoure qui bouge !
En plaine, au soleil, loin des bois,