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Comme on jette un bâton de chêne
Qu’on a coupé sur son chemin.

Que belle était la vieille guerre,
Que beaux étaient les vieux combats,
Au soleil, en pleine clairière,
Cœur contre cœur, bras contre bras !

Ô les vaillantes équipées
Du seigneur et de son coursier !
Et les coups des grandes épées
Qui retentissaient sur l’acier !

Ô les rencontres gigantesques
Dans les forêts et les ravins,
Lances contre sabres moresques,
Et Français contre Sarrasins !

Quand un canon, la poudre née,
Au troisième coup éclatait ;