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Quand, pour investir notre ville,
L’Allemand lança son filet,
On vit comme — bouche inutile –
Plus d’un franc-fileur qui filait.
L’un s’en allait pour sa famille,
Qu’il ne pouvait laisser ici ;
Pour ses enfants, sa grande fille,
Qui lui causait bien du souci ;
L’autre, pour défendre la Loire
Et mettre le pays debout ;
Tel autre partait… pour la gloire,
Et tel autre… pour rien du tout.
C’est ainsi qu’avec une entente,
Un ensemble des plus parfaits,
Ces messieurs plièrent la tente
Et préparèrent leurs paquets.

Étant d’intelligence rare,
Ils avaient très-bien su prévoir
Qu’au jour où la Prusse barbare
Autour de nous viendrait s’asseoir,