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Ombrageant une tête avec moustache blanche.
Au bout d’une lorgnette énorme, elle se penche
Et sonde l’horizon du côté de Paris.
Derrière, un autre casque, aux gros yeux arrondis,
À la moustache épaisse, attend, imperturbable.
« Bismarck, dit le premier, c’est vraiment incroyable !
Je crois voir les Français avancer ; voyez donc. »
Après un examen minutieux et long :
« Sire, vous vous trompez ; la lorgnette est mauvaise,
Dit l’autre ; moi, je vois fuir la troupe française. »


III


En avant ! — C’est le jour des prochaines vengeances,

La fin de nos souffrances !
Le passé s’est enfui !

Colères dans les cœurs lentement amassées

Et mortelles pensées,
Débordez aujourd’hui !