Page:Jacques Normand - Tablettes d un mobile, 1871.djvu/40

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Le pauvre numéro bâille, ouvre la mâchoire,
Se lève en murmurant : « Dieu, que c’est beau, la gloire ! »

Mais quand le ciel pâlit, quand sur les prés déserts
Le brouillard du matin glisse, et que dans les airs
Scintillent les rayons de l’aurore orangée,
Adieu fatigue, ennui : de l’âme soulagée
Le découragement s’envole sans retour,
Comme la nuit s’envole aux premiers feux du jour.