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Les Prussiens, roses, gras, digèrent leur succès
Et jouent des valses allemandes.
Le rhythme sautillant de ces airs favoris
Qu’on chante là-bas, aux kermesses,
Semble les flageolets accompagnant les cris
De nos canons, les grosses caisses.
Oh ! l’affreuse douleur que mon âme ressent,
Je n’essaierai pas de la dire :
Pour pouvoir l’apaiser il me faudrait du sang,
Et des larmes pour la décrire.