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passoient dans l’idolatrie, il les rompit toutes, & n’en laissa que fort peu à quelques endroits de son Diocese, tant il est vray qu’on abuse souvent de ce qui n’a esté institué qu’à bonnes fins. Je ne dis plus que ce mot pour l’innocence des Samaritains, que Salmonazar ayant ravagé leur Royaume, il y envoya des Colonies de Perse, lesquelles idolatrant comme à leur pays, Dieu leur envoya des Lyons qui les devoroient. Pour remedier à ce mal-heur, on ne peut trouver un meilleur expedient que d’y envoyer un des Prestres Hebreux, qu’on avoit amenez captifs, pour enseigner à cet idolatres le culte du vray Dieu; ce qu’on fit, & le malheur cessa. Consequence certaine,