Page:Jacques Gaffarel - Curiositez inoüyes, 1629.djvu/85

Cette page n’a pas encore été corrigée

nez) son sceptre fut mis entre les mains d’un successeur, qui pour estre jeune ne pouvoit avoir les perfections de bien gouverner, qui consistent en l’aage : ce nouveau Roy estant donc parvenu à la Couronne, ses sujets luy demanderent quelque diminution des grands imposts desquels son pere (qui ne pouvoit meriter en cela le nom de sage) les avoit surchargez : mais bien loing d’estre soulagez ils se virent davantage foulez par un mauvais conseil, vray principe du renversement des Royaumes, & des Monarchies mieux policees, de façon que ce peuple se revolta, mais d’un courage si despité & d’un consentement si commun, que de douze Tribus il n’y en eut que celle de