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autresfois. La premiere, que s’il estoit veritable que ceste Escriture fit sçavoir tous les grands changemens, elle annonceroit pareillement la fin du monde, comme le plus grand, & le plus important de tous, de façon que les hommes le pourroient naturellement sçavoir, ce qui est contre l’Escriture saincte. La deuxiesme, que les Astrologues n’ont pas laissé de predire avec verité plusieurs de ces changements, sans toutesfois qu’ils ayent jamais entendu ceste Escriture, doncques vaine, & imaginaire. La troisiesme, que la disposition des Estoilles n’est point si essentielle à la figure de la lettre qu’on luy donne, qu’une mesme estoille ne puisse aussi bien composer, par exemple, un Resch, qu’un Daleth, & ainsi de tous